Tirage argentique de qualité professionnelle sur papier baryté |
Réalisé par Bruno Fournier dans son laboratoire à Arbois (Jura) |
Processus de création avec le négatif 24x36 original en N&B |
Tirage de l’œuvre numérotée et limitée à 10 exemplaires |
Dimension de la photographie 20cm x 30cm |
Encadrement cadre Nielsen avec vitre en verre en aluminium noir |
Dimension de l'œuvre encadrée 30cm x 40cmR32;livrée avec un certificat d’authenticité signé par Bruno Fournier |
Œuvre livrée dans un emballage spécial de protection tableau |
Expédition offerte à domicile avec Chronopost ou TNT Fedex |
Copyright © Bruno Fournier |
Bruno Fournier s’installe à Paris pour débuter la photographie après avoir sillonné les routes d’Amérique du Sud et d’Australie au début des années 1980. Sa rencontre avec un grand nom de la publicité, Aaron Jones, l’emmène ensuite à San Francisco. De retour dans la Capitale, il collabore avec Michel Comte avant de publier ses premières séries de mode dans des magazines de renom tels que Jalouse, Marie-Claire, Madame Figaro, VS Mag, Icon, Spoon, Flaunt, Surface, Urban et Vogue Gioiello.Son écriture photographique se distingue par une esthétique en mouvement. Dans un travail plus personnel, Bruno Fournier poursuit son exploration du mouvement sous le prisme de trois thèmes qui lui sont chers : érotisme, pouvoir et dérision. Ses photographies montrent des femmes nues accessoirisées (jante, sèche-cheveux, corde, mégaphone) qui, par un astucieux détournement, s’imposent comme des guerrières.
Il expose en particulier en Arles et publie des livres de photographies. Il a travaillé avec les plus grands et pour les plus grands, en France et en Amérique, en extérieur et en studio, en noir et blanc et en couleurs. Ce globe-trotter revient en 2022 dans sa ville d’Arbois, Pays de Pasteur, pour ouvrir son propre studio de photographe.Son but est de faire partager sa passion pour la photographie argentique en noir et blanc. Il a concrétisé de nombreux investissements dans ses nouveaux locaux : installation d’un studio photographique avec un laboratoire permettant le tirage de ses clichés. Quatre agrandisseurs permettront également des sessions de formation et de découverte de la photographie en chambre noire. Prises de vues argentique et numérique, formation et initiation au reportage, au portrait, développement, tirages et réalisations de planches contact seront au programme.
REBOOT
Baptisée Reboot, la nouvelle série argentique de Bruno Fournier aurait tout aussi bien pu s’appeler Cafetière, Mixeur ou Fouet. Mais si tel avait été le cas, nous aurions perdu cette idée centrale de réinitialisation.Réinitialisation de quoi ? Du rapport entre la femme et l’espace domestique. Loin de l'esclave qu'on a longtemps voulu qu'elle soit, elle s'affranchit ici de son rôle de ménagère en s'érigeant comme un être libre d'utiliser comme bon lui semble les appareils électro-ménagers : prendre sa douche dans un cafetière, s'étirer sur un mixeur, mettre un coup de tête à un fouet, surfer sur un fer à repasser.
"Ce projet, comme tous mes projets, a été pensé en noir et blanc et en argentique. L’idée est simple et en même temps, incongrue. Je me suis d’abord rendu dans un grand magasin d’électro-ménager pour y acheter tout matériel nécessaire à ce projet : cafetière, mixeur, fouet… J’ai commencé par photographier un par un ces ustensiles. J’ai ensuite développé les films et réalisé des planches contacts. Puis, j’ai dessiné sur du papier transparent les différents objets dans un format carré (6cmx6cm), que j’ai positionné dans le viseur de mon appareil photo Hasselblad en studio.Une fois ce réglage terminé, j’ai pu photographier le modèle (nu et en studio, toujours) en le positionnant en fonction de ce que je voyais dans le viseur. Un véritable exercice d’équilibriste ! La troisième étape a consisté à insérer les deux négatifs dans un agrandisseur et à leur conférer un aspect vintage.
À travers ce travail esthétique de superposition disproportionnée qui tourne en dérision la société de consommation, je donne à voir le combat courageux que mène chaque jour la femme pour déconstruire tous ces vestiges de la domination masculine. Un hymne à la possibilité de rebooter/réinitialiser l’existant".