Peinture à l'huile sur toile de très haute qualité |
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Travail réalisé par notre atelier d’artistes peintres |
Réalisation de l'œuvre uniquement sur commande |
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Peinture livrée dans un emballage spécial de protection tableau |
André Derain est né à Chatou (Seine-et-Oise, aujourd'hui Yvelines), dans une famille aisée. Son père Louis-Charlemagne, crémier-glacier au 87, rue Saint-Germain est conseiller municipal. Sa mère, Clémentine Angélique Baffé, a perdu plusieurs enfants en bas âge, seul restait un frère aîné, René (1870-1890). André Derain est placé dans une famille nourricière à Orgeval. Élève au lycée Chaptal, c'est vers l'âge de 15 ans qu'il commence à peindre. À 18 ans, il entre à l'académie Camillo, dirigée par Eugène Carrière, un ami de Pierre Puvis de Chavannes. En 1900, il rencontre Maurice de Vlaminck dans un train de banlieue. En 1901, c'est en effectuant des copies au Louvre qu'il fait la connaissance d'Henri Matisse.
En 1904, Derain peint des toiles aux couleurs pures avec le désir d’affranchir sa toile de tout contact conventionnel et limitatif. En 1905, il expose au Salon des Indépendants, puis au Salon d’automne, dans la salle dite « la cage aux fauves ». André Derain devient l’un des chefs de file du fauvisme. Ses thèmes sont le paysage, le portrait, l’autoportrait. Cette même année, le marchand Ambroise Vollard lui achète le contenu entier de son atelier.
Derain séjourne à Collioure avec Henri Matisse, et y découvre une nouvelle conception de la lumière, appliquant à sa toile une multiplicité de petites touches de couleurs vives. A partir de 1907, Derain simplifie et géométrise ses formes, appose des couleurs plus neutres, cherchant à effectuer une synthèse entre classicisme et modernité.
Derain est mobilisé pour la guerre en 1914; il participera aux combats sur la Somme, puis à Verdun. Sa première exposition personnelle est organisée pendant la guerre, en 1916.
En 1919, Derain réalisera décors et costumes pour des ballets. Dans l’entre-deux-guerres, André Derain produira une peinture plus réaliste, classique, en référence aux maîtres anciens; il est toujours attaché à ses grands thèmes (nus, portraits, paysages), mais réalise également des compositions de personnages ou des bouquets de fleurs.
Pendant la seconde guerre mondiale, il fait partie d’un voyage d’artistes français en Allemagne (1941) ; bien qu’il ait refusé toutes commandes ou achats allemands, ce voyage lui fera connaître une période de rejet populaire dans l’après-guerre.
Il mènera parallèlement à son œuvre peint, un travail d’illustration d’ouvrages (Apollinaire, Rabelais, etc.), ainsi qu’une œuvre graphique.
André Derain est mort à Garches, près de Paris, en 1954.