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Figure emblématique de l’histoire de l’art du XXe siècle, Henri Matisse laissa derrière lui une œuvre abondante. Reconnu de son vivant, il fut collectionné et sollicité par les plus grands mécènes et collectionneurs de son temps. La couleur comme seul sujet de ses compositions ainsi que la simplification des formes marquèrent de nombreux peintres, aussi bien figuratifs qu’abstraits, des générations à venir.
Né en 1869 au Cateau-Cambrésis, Henri Matisse effectua des études de droit et exerça en tant que clerc de notaire à Saint-Quentin. À la suite d’une crise d’appendicite survenue à l’âge de 20 ans qui le contraignit à rester alité, Henri Matisse découvrit les plaisirs de la peinture. À son rétablissement, le jeune homme prit des cours de dessin en parallèle de sa profession.
Mais passionné, Henri Matisse déménagea à Paris en 1891. Échouant au concours d’entrée à l’Académie Julian, il intégra l’École des Arts Déco où il fit la rencontre d’Albert Marquet (1875-1947) qui deviendra l’un de ses plus proches amis. En 1895, Matisse rejoignit l’École des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de Gustave Moreau (1826-1898). Le maître décela rapidement une capacité à simplifier la peinture chez son élève.
Autour de 1900 Henri Matisse découvrit le traité de Paul Signac (1863-1935) D’Eugène Delacroix au néo-impressionnisme (1899). En 1903, Matisse exposa ses œuvres au Salon des Indépendants puis au Salon d’Automne. Sa première exposition personnelle eut lieu l’année suivante à la Galerie Ambroise Vollard.
La même année, Matisse fit la rencontre de Signac et adopta les techniques pointillistes avant de s’en éloigner. S’affranchissant de l’usage traditionnel de la couleur, Matisse élabora des compositions aux larges aplats de couleurs très vives, tendant vers une simplification toujours plus radicale.
En 1905, Matisse passa son été à Collioure aux côtés d’André Derain (1880-1954). Ensemble les artistes exécutèrent de nombreux paysages aux couleurs pures.
La même année, Derain et Matisse participèrent avec, entre autres, Maurice Vlaminck (1876-1958), Albert Marquet et Kees Van Dongen (1877-1968) au Salon d’Automne de 1905. Leurs œuvres fortement décriées par le critique Louis Vauxcelles furent qualifiées de « fauves » en raison de leurs couleurs criardes. Cette critique donna a posteriori son nom au mouvement artistique (La joie de vivre, 1905, huile sur toile, Fondation Barnes, Philadelphie).
Peu à peu le travail de Matisse rencontra ses adeptes et séduisit les collectionneurs parmi lesquels le mécène russe Serguei Chtouchoukine (1854-1936). Ce dernier passa commande de deux panneaux décoratifs La Danse (1909-1911) et La Musique (1909-1911) pour son palais de Moscou. Ces toiles, considérées comme des chefs-d’œuvre de l’artiste, s’illustrent par un style épuré aux couleurs vives.
Matisse s’installa définitivement à Nice durant la Première Guerre mondiale en 1917. Il fit rapidement la rencontre de Pierre-Auguste Renoir (1841-1919) qui résidait à Cagnes-sur-Mer. Ce dernier fut agréablement surpris par le travail de Matisse. Revenant à une peinture plus descriptive durant sa période niçoise, Henri Matisse exécuta de nombreuses natures mortes, des nus et des odalisques. En 1929, Henri Matisse s’exerça à la gravure.
À la fin des années 1920 Matisse effectua un voyage de six mois lequel métamorphosa radicalement sa perception de l’espace. Il découvrit New York avant de débarquer à Tahiti. À son retour, le peintre se consacra aux commandes décoratives. Il réalisa en ce sens La Danse (1932-1933) pour la propriété du docteur Albert Barnes à Merion aux États-Unis.
Matisse renoua avec la peinture en 1934 grâce à Lydia Delectorskaya devenue le modèle privilégié de l’artiste jusqu’en 1939 (Le Rêve, 1939, huile sur toile, Centre Pompidou, Paris).
Diminué par un cancer du côlon, Henri Matisse se consacra alors à l’exercice du dessin. Il expérimenta à cette occasion de nouvelles techniques. En ce sens, Matisse élabora la technique des papiers découpés.
À partir de 1946 et jusqu’à sa mort, l’artiste se consacra au projet de la Chapelle de Vence où il fut tout à la fois architecte, artiste et designer.
Reconnu et collectionné de son vivant, Henri Matisse marqua ses contemporains par son audace, son optimisme et son exigence. Poussé par une quête de la simplification de la peinture, il exécuta des compositions aux couleurs vives pour principal sujet, repoussant sans cesse les limites.
Si Henri Matisse eut une influence considérable sur les artistes français des générations suivantes, il marqua également de nombreux artistes américains tels Sam Francis (1923-1994) ou Andy Warhol (1928-1987).
Les œuvres d’Henri Matisse sont exposées dans le monde entier. Plusieurs musées français disposent de peintures de l’artiste : Centre Pompidou de Paris, Musée d’Orsay de Paris, Musée de l’Orangerie de Paris, Musée Matisse de Nice, Musée de Grenoble, Musée des Beaux-Arts de Lyon. Mais Henri Matisse bénéficie également d’une forte représentation à l’étranger, aussi bien aux États-Unis (Museum of Modern Art de New York, Fondation Barnes de Philadelphie, National Gallery of Art de Washington), qu’en Angleterre (Tate Gallery de Londres) ou en Russie (Musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, Musée des Beaux-Arts Pouchkine de Moscou).